Homme au tempranillo

Carlos San Pedro est vigneron – comme son frère, son père, son grand-père, son arrière-grand-père... Dans les familles de vignerons espagnols, cela n'a rien d'exceptionnel en soi. Mais Carlos est un peu en dehors de la ligne de ses ancêtres. Mais commençons par le début: Carlos a grandi dans la pittoresque ville de Laguardia, dans la Rioja Álavesa, où, comme il le dit lui-même, «on respire le vin». Enfant, il préférait passer ses week-ends entre les vignes et cela n'a pas vraiment changé aujourd'hui: «Je n'aime pas voyager, je préfère passer le plus de temps possible dans les vignes». Carlos San Pedro fait-il tapisserie? Loin de là! On peut le lire sur les traits de son visage: Cet homme a beaucoup vécu, a bu les grands vins du monde et a vu les grandes villes. Pendant son temps libre, Carlos aime danser le flamenco ou monter à cheval, de préférence dans ses vignobles. Le vigneron pur-sang mise d'ailleurs sur un seul cépage, le tempranillo. C'est tout pour lui, il le maîtrise comme personne d'autre. Il est fascinant de voir comment ce vigneron, qui déborde de tempérament, garde la tête froide lorsqu'il s'agit de ses vins préférés. Chaque tonneau est minutieusement contrôlé et, bien sûr, il faut toujours goûter – pour ne pas rater le moment parfait de la maturation. Comment Carlos fait-il pour vivre à la fois la précision et l'enthousiasme à l'extrême? Qui sait, peut-être que nous trouverons la réponse à cette question dans un verre de hado...

Sur plus de 7500 kilomètres s'étend le monde montagneux des Andes en Amérique du Sud. C'est un monde des extrêmes. De la neige et de la pierre à perte de vue, entre les volcans bouillonnants et des milliers de kilomètres de glace ou de sel. Cela semble assez hostile. Mais les animaux et les plantes se sont merveilleusement adaptés à ces conditions. C'est un habitat incroyablement diversifié où la Terre Mère réserve bien des surprises. Par exemple dans la vallée de Cafayate, un dernier contrefort des Andes dans la province de Salta au nord-ouest de l'Argentine. Quand on entre dans la vallée, on voit d'abord un paysage sec comme un os avec des roches rouges bizarres. Mais derrière ce que l'on appelle la «gorge du diable», un nouveau monde s'ouvre à l'improviste: vert et fertile – grâce à l'eau de fonte provenant des sommets des Andes. C'est ici que se trouvent les vignobles les plus élevés du monde, entre 1500 et le niveau incroyable de 3111 mètres d'altitude. Ce n'est pas simplement un record mondial, c'est aussi bon pour le vin, car les différences massives de température entre le jour et la nuit donnent des arômes particulièrement intenses. Ceux qui goûtent les vins Pirú savent de quoi nous parlons. On a une idée des forces de la nature... et un peu la chair de poule.

Le printemps est dans l'air... Il est grand temps de s'assurer qu'il y a un bon rosé dans le réfrigérateur. Pour un apéritif spontané entre amis, un rendez-vous inattendu ou lorsque l'envie de vacances te prend soudain. Nous connaissons ce sentiment par exemple à Lisbonne: la capitale du Portugal a un charme irrésistible. Une fois que tu t'es promené dans les ruelles sinueuses, Lisbonne ne te lâche plus. Les façades colorées, le linge qui flotte dans la brise marine, les courbatures dues à la montée des escaliers. Le soir, on aime s'asseoir dans la Carreira 28 historique. Le tram monte jusqu'au Miradouro de Nossa Senhora do Monte, le plus beau point de vue de Lisbonne. De là, tu peux contempler la vieille ville, le fleuve Tage, le célèbre Ponte 25 de Abril et le Castelo de São Jorge. C'est particulièrement beau quand le soleil se couche. Les amoureux mettent des cadenas sur la balustrade dans l'espoir que leur amour dure éternellement. Les musiciens se produisent pendant que les gens se rencontrent pour discuter et philosopher, et bien sûr, ils boivent un rosado. Le Luã est exactement ce qu'il faut après une longue journée de marche, que ce soit de la découverte de Lisbonne ou de la routine quotidienne. Un remontant pour tous ceux qui aiment s'aventurer au loin!