Trams nostalgiques, pastéis de nata dorés, selfies pris dans des bars à vin d'ambiance... Sur les réseaux sociaux, on se demande parfois si Lisbonne n'attire pas la moitié du monde. La réponse est clairement oui ! La capitale portugaise attire par ses spécialités irrésistibles et son ambiance unique, teintée de mélancolie.

Quiconque aura pris le fameux « 28 » pour remonter les ruelles pittoresques, aura admiré la vue sur la ville depuis le Castelo São Jorge et aura écouté un fado dans un restaurant rustique sera encore et toujours attiré par Lisbonne. Heureusement, il y a de plus en plus de restaurants portugais dans notre pays qui viennent un peu étancher notre soif de Portugal. En effet, piripiri, bacalhau et cozido ne sont que quelques-uns des mots magiques avec lesquels la cuisine portugaise nous séduit. Au cours des vingt dernières années, les vignobles portugais ont également beaucoup évolué. Le vin portugais offre aujourd'hui une qualité supérieure à des prix exceptionnels et jouit d'une popularité toujours plus grande. Luã en est un exemple parfait : depuis des années, c'est un vin très apprécié qui nous transporte directement dans un bar à vin lisboète avec ses notes de baies et ses arômes subtils de torréfaction. Ce vin a une chaleur sombre et une élégance accrocheuse qui rappellent la voix de la chanteuse de fado Ana Moura. Ici comme ailleurs, la vitalité et la nostalgie s'unissent de la plus belle des manières.

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Simon Frech a ressenti dès son plus jeune âge un lien fort avec la nature. En tant que scout, il a passé de nombreuses nuits à la belle étoile. Plus tard, il a opté pour des études de biologie avant de décider, à 22 ans, de devenir œnologue. « En tant que viticulteur, j'ai le rare privilège de pouvoir concevoir un produit de A à Z selon ma philosophie : de la plantation à la mise en bouteille et à la commercialisation. Je navigue entre art et science, histoire et culture - c'est ce qui me fascine ». Simon a grandi à Bordeaux, son grand-père était viticulteur. Mais l'œnologue a choisi une autre région : « Je pense que le sud de la France est l'un des meilleurs endroits du pays. Aussi bien pour les hommes que pour le vin. Le temps, le terroir et la Méditerranée... Je ne veux plus partir d'ici ! » C'est compréhensible, car avec le Domaine du Météore, Simon a trouvé un domaine viticole absolument unique et également passionnant d'un point de vue scientifique. Les vignes se trouvent en partie dans un cratère de météorite, entourées par le paysage époustouflant du parc naturel du Haut-Languedoc. Il y travaille en harmonie avec la nature et intègre également des principes biodynamiques. Il est convaincu que beaucoup de choses ont une influence sur le vin, notamment la lune : « Le vin est vraiment un produit spécial. C'est presque magique... en tout cas un mystère. Nous ne comprendrons sans doute jamais toutes les relations de cause à effet ni tous les mécanismes. En ce sens, le vin est similaire à l'univers », explique Simon qui s'intéresse beaucoup à l'astronomie et à l'espace. Il aime donner à ses vins des noms de phénomènes astronomiques. Le nom Carignides est toutefois un jeu de mots entre le nom du cépage Carignan et le nom typique des essaims d'étoiles filantes en français qui se termine par la syllabe « ides ». Et en effet : le vin est sombre comme la nuit, puis un feu d'artifice d'arômes nous assaille : griotte, framboise, cacao, poivre, anis et le parfum d'une pluie d'été. On s'émerveille et on est heureux.

Le domaine du baron Ricasoli peut se targuer d'être non seulement le plus ancien domaine viticole d'Italie, mais aussi l'un des plus influents. En fouillant dans la généalogie du domaine, on fait rapidement la connaissance du baron Bettino Ricasoli. Il a été une figure marquante de l'histoire italienne, car il a joué un rôle décisif dans l'unification de l'Italie. Par la suite, il a occupé le poste de Premier ministre à deux reprises et a été à l'origine d'importantes réformes au sein du nouvel état créé. En dehors de sa carrière politique, Ricasoli a été un pionnier dans le domaine de la viticulture. Dans la propriété familiale de Castello di Brolio, il a mené des expériences avec différents cépages et mélanges afin de développer le vin idéal pour la région. En 1872, Bettino Ricasoli a établi que le Chianti devait être composé d'au moins 70 pour cent de sangiovese. Partant de ce constat, il a créé le style fruité et légèrement épicé du Chianti tel que nous le connaissons aujourd'hui. Il a ainsi fait du sangiovese le cépage roi de la viticulture toscane et l'une des variétés les plus prestigieuses au monde. C'est ainsi que Francesco Ricasoli, 32e baron de Brolio et directeur du domaine depuis 1993, a dédié un vin très spécial à son aïeul, à savoir un sangiovese monocépage. Le Brolio Bettino présente la variété sous son meilleur jour : vif et fruité, avec des arômes épicés de poivre, de genièvre et d'herbes séchées.

Avec ces trois vins, Puglia Pop réussit une fusion d'émotions, de culture et de goût que nous n'avions encore jamais vue. Pour Hugo Rojo de Castro, son projet va au-delà du vin : « Si une bouteille de Puglia Pop est servie quelque part dans le monde, les gens doivent goûter les Pouilles, entendre sa « sonorité » unique. Mais ça ne s'arrête pas là ! J'aimerais qu'ils aient envie de venir ici et de nous rendre visite. Pour qu'ils puissent vivre les émotions que notre région dégage ».